Cette femme Tutsi s’est d’abord distinguée le 25 Octobre
1995, lors de la guerre civile au Burundi en adoptant un vingtaine d’enfants
sans distinction d’appartenance ethnique. Elle a même frôlé la mort sous la
menace des machettes criminelles. Mais rien n’y fit. Ce bout de dame est un
roc, un personnage de silex animé par la générosité et la vérité. Je l’ai
découvert pour la première fois sur une chaine de télévision internationale et
je suis tombé sous le charme son œuvre méconnue peut-être parce qu’elle est en
cours. Que Dieu la protège des multiples tentations.
Aujourd’hui elle est à
des milliers d’adoption et compte à son actif des dizaines de prix
internationaux dont le PRIX NOBEL POUR ENFANTS reçu des mains de la reine
Sylvia de Suède.
En Décembre 1998, elle
décroche la prestigieuse Médaille de défenseur des droits de l'homme attribué
par le gouvernement français dans le cadre des cérémonies de la célébration du
50ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme. À ce
jour, dix personnes ont reçu cette distinction, dont le Dalaï-lama et Rigoberta
Menchu.
En 2004 déjà, plus de 20 000 enfants ont bénéficié
directement ou indirectement de son programme. Une fille qu’elle a adoptée
lorsqu’elle avait 16 ans a obtenu aujourd’hui son doctorat de Médecine et
travail à l’hôpital de la « MAISON SHALOM » ; LA MAISON SHALOM,
une ancienne école transformée en refuge lors de la guerre civile et qui est
devenue le lieu et le symbole « vivant » de ce combat pour la
préservation de la dignité et de la vie humaine.
Maggy a réussi à mobiliser des fonds pour bâtir un hôpital
moderne et son action s’est étendue dans plusieurs villes de ce magnifique pays
des grands lacs déchiré par de sourdes rivalités ethniques qui sont loin d’être
une fatalité. Margerite en est la preuve vivante.
Khalifa Touré
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